Pour se développer, les entreprises moyennes sont amenées à recourir notamment aux banques pour financer leurs investissements et leur croissance.
Quand l’entreprise rencontre des difficultés à rembourser sa dette, se pose l’éventualité de la restructuration de la dette et parfois, quand la valeur de l’entreprise est inférieure à celle de la dette, la prise de tout ou partie du capital de la société par la banque.
Le Conseil d’administration de l’entreprise est évidemment en 1ère ligne pour aborder cette vraie réflexion stratégique afin d’analyser ce type d’opération : La société fait face à un véritable tournant, avec la possibilité d’accepter un nouvel actionnaire, une ou des banque(s), mais quel type d’actionnaire sera-t-elle ? C’est donc loin d’être une opération neutre pour l’entreprise.
De nombreuses questions se posent pour l’entreprise mais il en va de même pour la banque. En effet, ce type d’opération n’est pas une décision évidente à prendre par et pour la banque et elle hésite à devenir actionnaire de l’un de ses clients en difficulté.
A quel moment les banques prennent-elles le contrôle d’une entreprise en difficulté ? Quels sont les paramètres clé qui alimentent leur décision afin d’envisager une prise de contrôle ? Du point de vue Gouvernance, quels sont les points d’attention des banques en cas de décision de prise de contrôle, etc.
Le Conseil d’administration est l’acteur principal pour réfléchir à ces sujets, et, les dirigeants et les administrateurs devront être sensibilisés sur les enjeux d’une telle prise de participation et des nouvelles contraintes qu’elle engendre.
Ce sont toutes les questions qui seront abordées au cours de ce petit -Déjeuner, avec notre invité Olivier SFEIR, membre de l’ADAE et Head of Asset Restructuring and Recovery Management, Corporate and Investment Banking, à la Société Générale, qui nous fait le plaisir d’intervenir sur ce sujet, nous apportant sa réflexion et son expérience.
